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La dopamine Dans le cerveau normal et dans la maladie de Parkinson

 

 

Les neurones dopaminergiques sont importants pour de nombreuses fonctions normales du cerveau. Ils sont aussi la cible de nombreuses drogues d’abus telles que la cocaïne et l’amphétamine. Ils sont également impliqués dans les mécanismes physiopathologiques de maladies comme la maladie de Parkinson, la schizophrénie, les troubles de l’attention ainsi que la maladie de Huntington. De plus, certains des médicaments les plus prescrits, incluant les antipsychotiques et les psychostimulants ont comme cible la dopamine ou ses récepteurs.

Dans ce contexte, notre équipe a pour but de mieux comprendre les mécanismes multiples qui contrôlent le fonctionnement de ces neurones dans le cerveau ainsi que leur capacité à produire et libérer la dopamine et d'autres messagers chimiques. Nous portons une attention particulière aux propriétés fondamentales des terminaisons axonales et des dendrites de ces neurones. Nous cherchons aussi à comprendre comment le fonctionnement de ces neurones est perturbé dans la maladie de Parkinson.

Nos découvertes mettent à jour de nouvelles connaissances fondamentales sur les neurones qui produisent la dopamine. Elles pourraient un jour mener à de nouvelles stratégies permettant de mieux traiter les diverses maladies impliquant ce fascinant système de neurotransmission.

 
 

THÈMES DE RECHERCHE

Nous nous intéressons à plusieurs des mécanismes qui régulent la libération de dopamine dans le cerveau:

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APPROCHES TECHNIQUES

Nos expériences sont réalisées principalement sur le cerveau de souris. Nous étudions les neurones à l'aide de nombreuses techniques de biologie cellulaire et moléculaires:

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dopamine et parkinson

Modulation de la sécrétion de dopamine par les neurones dopaminergiques.

Développement de l'arborisation axonale des neurones dopaminergiques.

Études de la connectivité des neurones dopaminergiques.

Cotransmission dopamine/glutamate.

Mécanismes de la libération somatodendritique de la dopamine.

Origines de la vulnérabilité sélective des neurones dans la maladie de Parkinson. 

Dysfonctions mitochondriales dans la maladie de Parkinson.

Rôle du système immunitaire dans la maladie de Parkinson

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Notre modèle expérimental principal est la souris. Nous prenons avantage d'un grand nombre de techniques classiques et modernes de biologie cellulaire et moléculaire

 

Électrophysiologie (patch clamp) et optogénétique.

Voltamétrie cyclique (pour la mesure de dopamine).

Imagerie digitale en fluorescence.

Imagerie confocale.

Culture primaire de neurones, cellules gliales et cellules du système immunitaire.

Immunofluorescence et immunobuvardage.

Mesures d'ARNm par TR-PCR.

Analyses de la bioénergétique cellulaire (Seahorse bioanalyzer).

Transfection transitoire (virus).

Préparation de tranches de cerveau.

Mesures comportementales.

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maladie de parkinson et drogues d'abus: 
pourquoi étudier la dopamine?

Le laboratoire du Dr Trudeau s'intéresse à un messager chimique du cerveau appelé "dopamine". Mais pourquoi s'intéresser à ce messager, également appelé "neurotransmetteur"? La raison principale est que plusieurs maladies, telles que la maladie de Parkinson, la toxicomanie et la schizophrénie sont accompagnées de perturbations de la production et de la libération de dopamine dans le cerveau. Afin de trouver de nouvelles pistes pour traiter ces maladies, il est essentiel de mieux comprendre comment fonctionnent les cellules du cerveau qui produisent la dopamine.  

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie du cerveau grave et essentiellement incurable. Les symptômes sont diversifiés, incluant des symptôme moteur, qui sont les plus visibles, tels que des tremblements au repos, des ralentissements du mouvement ou des épisodes de "freezing", mais aussi des symptômes non-moteurs, incluant des troubles de sommeil, des troubles olfactifs, des dysfonctions du système nerveux périphérique et de la démence. Les symptômes moteurs sont causés en grande partie par la mort d'un sous-groupe de neurones dopaminergiques. Les causes exactes de cette maladie ne sont pas encore bien comprises. Cependant, au cœur de la maladie se retrouvent probablement une dysfonction de plusieurs processus cellulaires tels que la production d'énergie par les mitochondries, l'élimination d'agrégats pathologiques de protéines et la production excessive de dérivés réactifs de l'oxygène.  Les médicaments actuels sont purement symptomatiques et la recherche actuelle vise à identifier de nouvelles stratégies pour ralentir la mort des neurones dopaminergiques.

Dépendance aux drogues

La dépendance se caractérise par une recherche compulsive de drogue qui se développe généralement suite à une consommation répétée. Le développement d'une dépendance dépend de plusieurs facteurs: type de drogue, voie et fréquence d'utilisation, disponibilité, stress etc... Une susceptibilité génétique; est également probable. Bien que les différentes drogues (cocaïne, alcool, nicotine, héroïne etc...) aient des effets physiologiques et psychologiques différents, elles agissent toutes, d'une façon ou d'une autre, sur la libération de dopamine dans le cerveau. Les différentes drogues semblent laisser une "trace" dans le cerveau, à la manière d'une mémoire à long terme. Peu d'outils pharmacologiques sont présentement disponibles pour aider à briser le cercle vicieux de la dépendance.

L'espoir par la recherche

Les travaux de recherche exécutés actuellement dans le laboratoire du Dr Trudeau visent à mieux comprendre les mécanismes fins qui contrôlent le fonctionnement des neurones dopaminergiques et l'origine de leur grande vulnérabilité dans la maladie de Parkinson . La recherche est effectuée à l'aide de cerveaux de souris, des animaux qui, de façon étonnante, possèdent un cerveau qui ressemble à celui de l'être humain. La recherche est de nature fondamentale, mais l'espoir est que ces travaux permettront d'identifier des pistes nouvelles pour le traitement de maladies comme la maladie de Parkinson, la toxicomanie ou la schizophrénie.

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Le laboratoire a périodiquement de la place pour accueillir de nouveaux étudiants ou stagiaires postdoctoraux. N’hésitez pas à nous contacter.

Si vous êtes intéressé à vous joindre à notre équipe en tant qu'étudiant aux études supérieures ou stagiaire postdoctoral, envoyez votre CV ainsi que votre plus récent relevé de notes par courriel au Dr Trudeau (louis-eric.trudeau@umontreal.ca). Prière de noter que bien que les activités de recherche dans le laboratoire s'effectuent tant an français qu'en anglais, une bonne connaissance du français est nécessaire pour les études supérieures à l'Université de Montréal.

 

 

Contact

Dr Louis-Eric Trudeau

courriel

Département de pharmacologie et physiologie

Département de neurosciences

Bureau: local 3153 - Pavillon Paul-G-Desmarais

Laboratoire: local 3203 -Pavillon Paul-G-Desmarais

Tél.: (514) 343-5692 (bureau) ou 343-6111 poste 3821 (Labo) 
 

Adresse postale:

Département de pharmacologie et physiologie

Université de Montréal
C.P. 6128 - Succursale Centre-ville
Montréal - Québec,  H3C 3J7

 

Adresse pour livraisons:

Département de pharmacologie et physiologie

Local 3203, pavillon Paul-G-Desmarais

Université de Montréal
2960 Chemin de la Tour

Montréal, Québec, H3T 1J4

 

Liens utiles

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Département de neurosciences

Groupe de Recherche sur la Signalisation Neurale et la Circuiterie (SNC)

Centre Interdisciplinaire de Recherche sur le Cerveau et l’Apprentissage (CIRCA)

Stratégie en neurosciences et santé mentale de l’Université de Montréal (SENSUM)

Society for Neuroscience

Association Canadienne des Neurosciences

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